Quand le masculin réclame le féminin

                   

  Quand le masculin réclame le féminin

 En tant qu’homme, je réclame ma femme.Je ne veux pas dire “réclamer” au sens de réclamer une possession, mais plutôt comme une exclamation, une affirmation,“Je fais UN avec toi.”Réclamer ne signifie pas posséder. Réclamer c’est annoncer ses intentions. C’est la proclamation que je prends la responsabilité de tes besoins, de tes désirs et de tout ce que te nourrit.“Je servirai ton corps, conserverai précieusement ton coeur, et nourrirai ta vie.”Avoir besoin de posséder quelqu’un ou quelque chose est une forme de doute. Réclamer est plutôt une forme de savoir. S’il doute, un homme possessif essaiera de manipuler comme il peut une femme pour la garder, comme une forme de validation de lui-même. Un homme ne peut véritablement revendiquer sa femme que quand il n’a aucun doute et n’a plus besoin de validation.“Mon âme sait déjà que nous sommes UN.”Te réclamer est un acte d’expansion, un message à toi et au monde que je te soutiens, que je te vénère et que j’aime ta créativité divine. Te réclamer est une manière d’être consciencieuse, puissante et tendre.Quand le masculin réclame le féminin, il devient Shiva, l’espace protecteur, le calme conscient, et la scène nette sur laquelle elle devient Shakti, totalement libre de danser sa séduisante danse cosmique de beauté sensuelle. Quand le Masculin Sacré développe et manifeste sa présence, son intégrité et sa concentration, il devient alors aisé pour le Féminin Sacré d’exprimer son être naturel, sensuel et orgasmique.Se rapprocher créé l’énergie d’une attraction consciente, comme approcher deux aimants. Une activation se produit créant UN seul centre à partir de deux, provoquant une nouvelle croissance, une nouvelle vie, sur les plans énergétiques, émotionnels et spirituels. Puis, quand on se touche, notre partenaire devient nous. Nous devenons un seul souffle, un seul esprit, un seul vaisseau conscient.“Je te réclame, je clame mon UNITE avec toi, je le crie depuis le sommets des montagnes, je le rugis dans les vallées, je fais connaître mon intention comme une prière, Tu es mienne.”